Re: Pr

From: Sébastien Dinot <sdinot(at)april(dot)org>
To: pgsql-fr-generale(at)postgresql(dot)org
Subject: Re: Pr
Date: 2004-11-20 20:13:49
Message-ID: 20041120201349.GA5740@achille
Views: Raw Message | Whole Thread | Download mbox | Resend email
Thread:
Lists: pgsql-fr-generale

Bonjour,

Erwan DUROSELLE a écrit :
| Voici une nouvelle version. J'ai corrigé quelques typos et ajouté
| une licence 'bsd-like'.
|
| .doc et .pdf toujours dispo sur demande. Commentaires et corrections
| toujours bienvenus.

1. « La licence BSD est moins contraignante que la licence GPL (de
Linux par exemple), qui ne permet pas de vendre les programmes,
et qui impose que les modifications apportées au programme soient
reversées à la communauté. »

Ce passage comporte une erreur de taille : la licence GNU GPL
n'empêche pas de vendre le logiciel qu'elle protège sinon, les
distributions Mandrake, RedHat, Suse et tutti quanti n'existeraient
pas !

La GNU GPL se distingue essentiellement de la BSD par son caractère
contaminant : si on incorpore du code placé sous GNU GPL dans un
autre code, ce dernier doit être diffusé lui aussi sous GNU GPL.

La notion de diffusion est importante car rien n'oblige à publier
les sources tant qu'il n'y a pas de diffusion. Ainsi, une
entreprise peut modifier à des fins internes un logiciel sous GNU
GPL sans rediffuser les modifications. Par contre, dès qu'elle
livre l'application modifiée à un tiers, elle doit le faire sous
licence GNU GPL.

2. « Vous pouvez déployer PostgreSQL sur autant de serveurs avec
autant de CPU que vous le souhaitez. »

Dans un document ayant vocation à être publié, il faut éviter les
acronymes, sigles et anglicismes inutiles. En l'espèce, le terme
« CPU » devrait être remplacé par « proceseurs ».

Dans le même ordre d'idée, plus bas dans le document, on peut lire
« SSLL ». Je ne suis pas certain que ce sigle ait une signification
en dehors de la communauté (francophone).

3. « Non seulement le coût d'investissement est nul, mais il n'y a pas
de maintenance annuelle à payer ! »

Libre ou pas, un SGBD se prend en main. Il faut donc former les
administrateurs, développeurs et utilisateurs. Par la suite, libre
ou pas, il nécessite d'être maintenu et induit donc des coûts.

Dans ma boîte, le développement des applications exploitant
PostgreSQL et la gestion des serveurs mis en production monopolise
4 personnes à temps complet.

La seule chose vraie est que l'utilisation d'un logiciel libre
n'est pas soumis au paiement d'une licence d'exploitation. Il peut
donc être utilisé gratuitement sur autant de postes et par autant
de personnes que nécessaire.

4. « En particulier, Postgres ne craint pas les coupures électriques. »

PostgreSQL peut-être pas (quoique je ne m'avancerais pas sur le
sujet) mais le système de fichiers Ext2 certainement ! Bref, à
votre place, je supprimerai cet argument discutable.

Par contre, il est vrai que ma boîte utilise des serveurs
PostgreSQL en haute disponibilité (DRBD et HeartBeat) et que nous
n'avons jamais eu de problème de reprise sinon des requêtes non
satisfaites.

5. « Compatibilité très complète avec les standards SQL 92 et 99 »

Le « très » est de trop. « Complète » suffirait si PostgreSQL
implémentait la totalité des spécifications des normes SQL 92
et 99 mais je ne suis même pas certain que ce soit le cas.

Sébastien

--
Sébastien Dinot, sdinot(at)april(dot)org
Secrétaire de l'APRIL (http://www.april.org)
Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre

In response to

Responses

  • Re: Pr at 2004-11-22 09:00:32 from Jean-Christophe Arnu
  • Re: Pr at 2004-11-22 09:16:38 from Jean-Max Reymond
  • Re: Pr at 2004-11-22 09:16:39 from Guillaume LELARGE

Browse pgsql-fr-generale by date

  From Date Subject
Next Message Jean-Christophe Arnu 2004-11-22 09:00:32 Re: Pr
Previous Message froggy 2004-11-19 17:20:11 Re: Comptabiliser des heures